30 octobre 2011

Pour se souvenir...

Pour notre ami qui vient de nous quitter, toutes nos pensées, à vous trois.

28 mai 2007

Soirée babouches chez les pralines

Lors d’une nième soirée pralines, une association d’idées un peu farfelue (voire stupide ?!) m’était venue à l’esprit. Pour moi (comme pour d’autres), soirée pralines est désormais synonyme de franche rigolade, gourmandise, découvertes culinaires, échanges de tuyaux, convivialité et bonheur tout simplement… Et dans mon petit cerveau, le bonheur est étroitement lié au fait de porter des babouches. Allez savoir pourquoi, parmi les gens heureux que j’ai croisés dans ma vie, beaucoup étaient chaussés de babouches. Ça suffit pour en tirer des conclusions idiotes ! (et pour se faire offrir une paire de babouches par un de ceux qui en sont chaussés.)
Le thème d’une des prochaines soirées était donc lancé.
C’est ainsi que les pralines, les grattons et quelques invitées spéciales se sont trouvés conviés, l’espace d’une soirée, à un petit voyage au pays des babouches et par extension, au pays des tajines. Le mot d’ordre : arriver les mains dans les poches et les pieds dans les babouches, histoire de se mettre à l’aise. D’ailleurs j’adresse une mention spéciale à La sieste pour ses babouches dorées qui ont fait pâlir de jalousie mes babouches mauves en cuir de chèvre de l’Atlas…

A l’approche de la soirée, menu en tête, j’étais allée m’imprégner de l’ambiance en passant par le quartier de la Guillotière avec un passage obligé par chez Monsieur Armand d’où je suis ressortie avec quelques loukoums, de la semoule, de l’eau de fleur d’oranger, quelques pistaches et du cumin (pour cause de rupture de stock dans mon placard magique, et je ne peux tout simplement pas cuisiner sans cumin… et je ne suis pas la seule, hein Véro ?!).

Après un rapide inventaire de ma vaisselle, il a bien fallu me rendre à l'évidence : mon plat à tajine ne ferait pas l’affaire parce que trop petit, mes 6 verres à vin ne suffiraient pas non plus et j'étais en pénurie de fourchettes. Heureusement, les copines et le papa étaient là pour me dépanner…

Ensuite, direction la cuisine pour 2 jours. Et là, premiers doutes… C’est pas un peu audacieux quand même ??? J’aurais plutôt dû faire une soirée lasagnes c’est plus dans mes origines, là, vraiment, je m’aventure en terrain glissant. C’est vrai quoi, tout ce que je sais de la cuisine d’Afrique du nord vient de mes souvenirs d’un trek fantastique au Maroc pendant lequel Mohammed le cuisinier nous régalait de couscous, de salades parfumées, de dattes et de grenades… Oui mais lui, il était marocain, pas moi ! Pour me redonner confiance, rien de tel qu’un petit coup d’œil à l'album photos et aux superbes livres de cuisine marocaine qu’on m’avait offerts à mon retour (tellement j’avais dû saouler tout le monde à répéter mille et une fois que c’était tellement magnifique là-bas…). Allez, t’inquiète pas, ça va aller...

Pour la suite des préparatifs, comme j’ai un appétit de moineau en ce moment, j’ai dû m’organiser (par m’organiser, entendez ne pas manger midi ni soir afin de pouvoir tout goûter au cours de la journée - je sais, ce n’est pas bien de sauter des repas, je le ferai plus). Sauf que le petit moineau fut rassasié avant la fin des tests et ne goûta ni le tapioca (qui s'est avéré manquer cruellement de sucre), ni la gelée de cannelle (dont le sous-dosage était flagrant), ni la semoule au miel (qui était croquante au lieu de moelleuse, c’est quoi cette satanée recette ?!!! pour la peine, je ne parlerai pas du super livre - un peu moins superbe du coup - dont elle est tirée, na).
Le jour J, le temps d’éparpiller quelques pétales de roses sur la table, de sortir la vaisselle, de répondre au téléphone (pourquoi les 5 coups de fil du mois tombent tous le même jour et ce jour-là en plus ?!) et le coup d’envoi est tiré. Bzzzzzzz : c’est le bruit de l’interphone qui m’interrompt dans les ultimes préparatifs. Dominique est la première et je n’ai même pas eu le temps de dire ouf qu’elle a déjà fait la vaisselle histoire de s’échauffer avant la soirée…
La joyeuse bande des pralines arrive au compte-gouttes, tout le monde est là (enfin, sauf les absents qui nous ont manqué), on trinque et c’est parti.

Que vous dire de plus de cette soirée ??? Que nous avons retenu le Tiger contre son gré et l’avons empêché de passer une soirée pépère à faire son repassage, que l’une de nous a fait son coming-out, que le limoncello a fait des ravages sur les quelques onces de lucidité qu’il restait à certaines, que mon cher papa (l'invité surprise) a découvert ce qu’était un blogueur, une blogueuse (il y a quelques nuances entre les deux, ça ne vous aura pas échappé) et une soirée pralines, que j'ai été gâtée et mon placard magique aussi puisque les pralines m’ont offert des cadeaux tout droit venu de chez Cap épices, que ma chère Mimi et notre praline adoptive Marie m’ont lancé une perche à peine déguisée en m’offrant le livre Un jour, une fête, tout pour organiser des fêtes pour 2 à 100 personnes (avec ce livre, si je veux, je peux même organiser des soirées foot pour 8, un brunch de naissance pour 100 personnes ou une fête pour les 18 ans de quelqu’un – pour les miens, c’est trop tard, j’attendrai quelques années et je pourrai appliquer les tuyaux pour le barbecue des 40 ans ou la fête de départ à la retraite !).
Pour terminer ce compte-rendu, voici le menu, quelques rares photos (parce que j’oublie de plus en plus de faire des photos) et quelques recettes qu’on m’a réclamées (la suite suivra sur mon blog).
Régalez-vous…


Entrées

Rillettes de sardines
Crème de poivron au gingembre
Bricks d’avocat et de bananes au curry

accompagnées de Côtes du Rhône de chez E. Guigal (merci Flo !)

***

Plats
Tajine de poulet au citron et aux olives
accompagné d’un Fitou cuvée des Ardoises de J. et F. Lurton
Tajine de lotte aux épices et aux abricots
accompagné d’un Viognier Domaine des Salices de J. et F. Lurton




***
Légumes
Salade de pois chiches au cumin
Zaalouk de carottes

***
Desserts
Tapioca sur gelée de cannelle aux framboises (spécial régime)
Mouhalabie (crème à la fleur d’oranger et à la pâte d’amande dont je n’ai plus la recette, mais vous la trouverez dans le livre 10 façons de préparer la fleur d’oranger aux éditions de l’Epure)
Salade de fraises à la violette, loukoum à la rose
Cornes de gazelles
Roulés aux amandes
Accompagnés d’un Malbec Reserva, vin argentin de J. et F. Lurton (il a fait un malheur)




***
Digestif
Limoncello de Bruno (il a aussi fait un malheur...)



Salade de pois chiches au cumin
Mélangez les ingrédients suivants :
530 g de pois chiches cuits (l’équivalent de 2 boîtes, poids égoutté)
1 petit poivron vert coupé en fines lamelles
2 c. à c. de graines de cumin
1 c. à c. de curcuma
sel
poivre blanc
huile d’olive
balsamique blanc


Crème de poivron au gingembre
(inspirée des recettes de légumes de l’Oustau de Baumanière, Jean-André Charial, éd. Equinoxe)
Pour une vingtaine de verrines
1 kg de poivrons rouges
50 cl de crème fleurette
60 cl de bouillon de volaille
30 g de gingembre frais
huile d’olive
sel

Coupez les poivrons en morceaux et versez-les dans une cocotte. Faites-les blondir avec un filet d’huile d’olive. Ajoutez le bouillon, la crème, un peu de sel et le gingembre en petits morceaux.
Laissez cuire 15 minutes à partir de l’ébullition. Mixez puis passez au chinois. Rectifiez l’assaisonnement. Servez chaud ou froid.

24 avril 2007

12 plats, 20 gourmands, 1ère à droite, 14 ème étage : une nuit dans les étoiles



Octobre de l'An 2006- naissance des pralines et gratons : Premier Dîner enchanteur Gourmand et Végétarien, chez Dame Valérie. Voyages au pays des saveurs, Pralines et Gratons, un rien éméchés, se baptisent au calice de leur nouvelle amitié

18 novembre 2006-Diner PréNoël et pantagruélique chez Dame Kashyle, la généreuse. Les pralines et gratons persistent et signent. Rien à faire, plus ça va, plus il s'aiment ces bougres là !

24 Février 2007- Boum Intergalactique, Ménestrelles Ringo Churros et La Sieste convient pralines et gratons à ripailler sur Buffet gargantuesque, en remuant du bassin sur des rythmes endiablés. Pas de doutes, les Pralines et gratons aiment manger et .... danser!

14 avril 2007 : ploum ploum, c'est au tour des Jouvencelles Popote de Véro et Turtle de s'y coller! Mais qu'allaient-elles pouvoir leur concocter?


C'est la Véronica qui, un beau jour, a lancé l'idée. Deux mots magiques, un dîner
Darroze versus Conticini.
La Turtle manqua de s'en étrangler d'enthousiasme. Pour sûr qu'elle était extra cette idée là! Et après? Et bien après, le fil de l'histoire se déroula, une merveille de simplicité...

Le salé


Prenez une pincée d'originalité, un zeste de personnalité et saupoudrez d'un soupçon d'originalité (et, si possible, de talent culinaire) et vous obtiendrez les ingrédients de cette quatrième rencontre au sommet!

Remontons le fil de cette histoire là...

J-15, prendre un petit café au soleil, prétexte pour faire le point et parfaire son teint de lait... Là, en jeunes donzelles pas effrayées, établir une liste longue comme le bras. Pour ce dîner, il y aurait:

Piqués chez le grand Conticini,
  • Le velouté de Tomates Chèvre et Basilic
  • La Mousse de St jacques St marcellin
  • Purée de petits pois et Vacherin
  • Le Risotto de Carottes
  • Les Croquettes de Sardines
  • Le Poulet croustillant au Muesli
  • La Mousse de mascarpone et lemon curd
  • La Gelée de Chocolat blanc sur coulis de Framboises
  • et les Sablés très sablés
Chez la magique Darroze:

  • Les févettes à la Basquaise
  • Les raviolis aux herbes
  • La joue de boeuf confite
  • Et enfin La panna Cotta au laurier



Le sucré


Et puis, un p'tit dernier, juste pour la route et par peur de manquer, le Kouign Amann... depuis le temps que la Turtle voulait s'y essayer... La tentation était trop grande et le rendez vous immanquable.

Toutes contentes de leur choix, la Turtle et Véronica partent chacune de leur côté, l'une vers sa thèse, l'autre en vacances avec un devoir : concocter le plan de guerre détaillé.

J-2, 18h30, retrouvailles des deux comparses, opération shopping. Direction le supermarché choisi par la Turtle pour son côté pratique... A peine entrées, caddie combattant et bouilles euphoriques, les deux cuisto au nez fin sont violemment percutées par une odeur à faire se retourner Ramsès 2 dans sa tombe. Sans sourciller, la Véronica dégaine un carnet. La Turtle, surprise, se demande ce que peut bien être ce vieux calepin déchiré, annoté sur dix pages, "Mais la liste de courses", lui rétorque la Véronica, devant son air circonspect. La Turtle constate alors, médusée, que chaque page est consacrée à une recette. Pratique, la technique! (bon, ne pas oublier de barrer les ingrédients, au fur et à mesure)

Les voilà, en apnée, s'éreintant à arpenter les rayons dans tous les sens, tentant de comprendre ce magasin organisé en dépit de toute logique. Mais où sont la coriandre, la pâte à Won ton, et le riz arborio?... Les minutes s'égrainent la Turtle panique, (Véronica, en tant qu'ancienne du duo, beaucoup moins...) le magasin va fermer et bon nombre des ingrédients manquent à l'appel... Bonant malant, le caddie se remplit, se remplit, sous l'oeil incrédule des habitués de ce haut lieu du shopping gastronomique, devant les montagnes de provisions amoncelées et les éclats de rire des deux damoizelles.

20h30, Retour sur lyon, direction la Popote de Véro, au 14 ème étage, à droite, tout près du ciel. Montée épique des sacs ...dans l'ascenseur (faut pas pousser, on a dit Véronique et ... la Turtle, Davina était overbookée) et découverte par la Turtle du nid haut perché. Juste le temps d'ouvrir la porte, bras surchargés de sacs, et elle tombe nez à nez (et amoureuse) avec la vue : avoir Lyon a ses pieds, y'a pas à dire, ça fait son petit effet! Sagement, la Turtle abandonne la Véronica avec les courses, il est temps pour elle de retourner travailler.

Dans la nuit, chacune dans son lit, la Turtle et Véronica tournent, tournent et tournent encore. Une veille de rentrée des classes, on se croirait... L'excitation est si forte que pas une ne ferme l'oeil plus d'un quart de secondes.

J-1, 14 h30 La Turtle rejoint Véronica, c'est le début du marathon culinaire.

Plus fort que Jack Bauer, cuisiner 12 plats, pour 20 convives en 24 heures.

Première étape, Le Kouign Amann (recette de Felder, même les alsaciens se mettent à la cuisine bretonne). D'abord, commencer par redécorer le sol de la cuisine avec le sucre, pieds nus de préférence, idéal pour un gommage en douceur de la voûte plantaire. Rigoler à perdre son souffle en voyant la quantité de beurre et de sucre restant à intégrer à une pâte qui semble hurler "assez", déjà over sucrée et over beurrée. Persister, il faut ce qu'il faut.



Pendant que la pâte tente de se remettre, enchaîner sur les sablés. ça tombe bien, on prend les mêmes et on recommence: farine, sucre et beurre (demi sel, évidemment) sont rois.

Histoire de parfaire la "bretonne ambiance" qui se répand allègrement dans la cuisine, sablés et kouign amann se dorant tranquillement la pilule dans le four, commencer à travailler la sardine. Ne pas hésiter, y mettre les mains, et les travailler au corps, avant de les rouler dans le pain d'épices.



20h30, le programme de la journée est presque bouclé, la pause s'impose.

Une bouteille de blanc bien frais, une petite salade de roquette améliorée, croquante et gourmande à souhait, un ou deux gressinis pour parfaire le tout.

Nos deux Jackettes sont on time.

Satisfaites, elles lancent des regards fiérots alentour. Elles aperçoivent des champs de kouign Amann individuels, des montagnes de Sablés très sablés, des mers de Croquettes de sardines prêtes à être dorées...


S'asseoir un instant, verre de vin blanc à la main, et se demander si tout compte fait, les févettes, raviolis d'herbes et joues de Boeuf sont réellement nécessaires... en plus des mousses de st jacques, veloutés de tomates, purée de petits pois et vacherin, poulet croustillant et risotto de carottes encore prévus le lendemain... Se raisonner et se dire que non, non, il faut être raisonnable, sous peine d'arriver à tous les tuer, l'assassinat d'estomac doit sûrement être pénalement sanctionné ! A cet instant précis, la Darroze s'est pris un direct du droit, adieu févettes, joues de boeuf et raviolis d'herbe, seule sa panna Cotta au laurier allait résister... (Hélène, ne t'inquiète pas, ce n'est que partie remise!)

22h30 Avant d'aller se coucher, juste préparer une petite douceur, les panna cotta de laurier, Sex and The City en fond sonore, avant de se poser dans le canapé, vitres grandes ouvertes et lumières de Lyon comme bougies... et là, comme deux filles, refaire le monde.

1h45 : Aller au dodo, même si on n'en a pas du tout envie...



Jour J: 8h, Véronica et la Turtle tombent des bras de Morphée, trop excitées pour se reposer plus longtemps, tant de choses encore à réaliser!

9h: début des hostilités. Lancer le velouté de Tomates au chèvre frais, poursuivre avec La Mousse de St jacques et St Marcellin, ajouter la Purée de petits pois (sans oublier les 1,5 kg de vacherin !!) avant la pause déjeuner.

La danse des marathoniennes bat son plein, ça swingue dans tout les sens, ça lave, tourne, mixe, rigole, goûte, regoûte les minutes s'égrainent...


13h30: Petite pause Salade pour préserver les estomacs des deux marathoniennes avant le soir.

14h00: on passe au sucré. D'abord la mousse de Mascarpone sur lemon curd (la tête de la Turtle goûtant le lemon curd et découvrant qu'elle a juste oublié... le sucre!), enchaîner l'air de rien sur la gelée de chocolat blanc sur son coulis de framboises.

15h: Véronica surgit, masque blanc sur le visage. La Turtle, hilare, approuve : cuisinière ou pas, on n'en est pas moins femme, et... s'aligne, solidarité féminine et sexy attitud obligent!

15h15: C'est au tour du poulet croustillant au muesli. Pendant ce temps, l'ambiance iodée de la Bretagne est de retour, les croquettes de sardines grillent tranquillement dans le four. La Turtle et Véronica cogitent sévère pour inventer une technique de cuisson permettant de préparer le Risotto à cette heure et de le réchauffer au dernier moment (tu crois que l'on partage cette technique si crousti-fondante...?).

16h30: Arrivée tonitruante du Tiger qui rejoint sa tanière et découvre, stupéfait, deux uluberlues, masquées de blanc, les mains dans la farine, qui, en l'apercevant, bondissent dans un hurlement, effrayant à leur tour le Tiger, ensuite littéralement mort de rire devant leur tête de clowns.

17h : Tout est près, les mille petits gestes réalisés, le tout sans un stress, instant magique. Les deux marathoniennes jettent un oeil, satisfaites, savourant le travail accompli. A elles la salle de bain et l'aspirateur: opération, on refait une beauté à la cuisine et aux cuisinières.

19 h : Les pralines et gratons débarquent, par grappes. Arrive la Turtle's family, Grand Yo, Ma p'tite Caille et Gaëlle, les amis aussi, Guillaume et Jacques, tous émerveillés de découvrir cette petite bande de bloggeurs qui semble se connaître depuis toujours, et ils n'ont rien vu encore...

20 h : C'est l'heure du champagne, sur les toits, face à l'immense Lyon qui s'est parée d'un beau soleil déclinant pour l'occasion. La magie est plus que jamais au rendez-vous, les conversations s'enchaînent, les verres se vident, les estomacs l'inverse...

Mais que s'est-il passé ensuite?


La Turtle vous dirait qu'elle n'a plus que le souvenir de mille conversations, éclats de rires, quelques danses, des débats survoltés, et tout à coup, la surprise, oui, il est 4h30... tout est passé si vite... Elle vous dirait aussi qu'elle n'a pas réussi à le décrocher tout de suite le sourire qui de bout en bout n'a pas quitté ses lèvres, même quand elle a finalement ouvert la porte de ses pénates, l'oeil encore marqué au fond de la rétine par ces instants magiques, espérant garder encore longtemps ce trop plein d'émotions, de partage et de plaisir... Et tout ceci, tout ceci, grâce à un blog, se répétait-elle en boucle, en défaisant ses paquets...

Véronica, elle, est allée se coucher sans penser à rien (ce qui est courant), même pas au ménage qui allait attendre un peu, non parce qu'elle n'aime pas cela le ménage, et puis juste pour garder les lieux chargés des 1000 rires, sourires et yeux pétillants de la veille....

A croire que cette soirée émaillée par les seules lumières des étoiles, si proche du ciel, dans ce nid ouvert avec quelle générosité par Véronica et son tiger, la Turtle aurait pu la rêver, tant elle y a vécu 48 heures magiques...

Mais non, ce moment était bien réel, et pour vous le prouver, voici les deux premières recettes de cette soirée Beaucoup Conticini, un soupçon Darroze:


En avant pour la Mousse de Saint jacques au St Marcellin, et son crumble salé croustillant

Ingrédients: pour 8 personnes ( nous avions multiplié par 2,5 les proportions)

  • 300 g de St jacques
  • 1/2 St marcellin
  • 7 cl de lait demi écrémé (attention pas 8!)
  • 28 cl de crème fraîche, 15% MG
  • piment d'espelette
  • sel poivre
  • Turtle's et Véronica's Touch: crumble salé (un peu de farine, du beurre demi sel, flocons d'avoine, un peu de sucre, mêler bien du bout des doigts, jusqu'à l'obention d'une texture sablonneuse, au four à 180 °C, 20 à 30 minutes, la pâte doit être bien dorée)


    • Recette:
      Porter à ébullition le lait et la crème liquide, avec le st marcellin, stopper dès ébullition. Mixer les noix de St jacques avec le mélange lait et crème et st marcellin, remettre un petit peu sur le feu, afin de cuire 1 ou 2 minutes les St jacques. Saler et poivrer, en vérifiant l'assaisonnement. Verser dans les verrines, saupoudrer d'un peu de piment d'espelette et finir avec un soupçon de crumble. Servir à température ambiante.

      La Mousse de Mascarpone sur lemon curd et son crumble sucré, cette fois!




      Ingrédients: pour 8 personnes (nous avons multiplié par 2)

      • 75 g de beurre
      • 8 cl de jus de citron (nous avons l'équivalent de deux citrons, pour accentuer l'acidité trop peu présente)
      • Le zeste de 2 citrons
      • 120 g de sucre semoule
      • 3 oeufs entiers
      • 1,5 feuilles de gelatine
      • 100 g de mascarpone
      • 1 jaune d'oeuf
      • 10 cl de crème liquide à 15 % pour nous
      • 20 g de sucre glace
      • Crumble sucré (nous avons écrasé quelques sablés très sablés)

      Recette:


      Faire fondre le beurre à feu doux, ajouter le jus de citron, le zeste et les oeufs entiers préalablement battus avec le sucre semoule (ne pas l'oublier, foi de Turtle). Remuer en permanence, puis porter ce mélange à la limite de l'ébullition. Dès que les premières bulles apparaissent, retirer aussitôt la casserole du feu, puis fouetter à nouveau. Incorporer 1 feuille de gelatine trempée dans l'eau froide et pressée. Mettre au réfrigérateur pendant 3 h. La crème doit être épaisse et lisse.
      Pour la mousse au mascarpone, mélanger le mascarpone au jaune d'oeuf. Fouetter la crème liquide avec le sucre glace jusqu'à ce qu'elle soit moelleuse. Comme nous avions pris de la crème allégée, nous avons ajouté à ce stade 1/2 feuille de gelatine, fondée dans un tout petit de crème, afin de permettre à la crème de tenir. Incorporer délicatement un tiers de la crème fouettée, dans la préparation à base de mascarpone. Puis ajouter le reste de la crème. Enfin, monter normalement alternativement la crème de citron et le mascarpone léger. Pour notre part, nous avons opté pour la simplicité: une couche de lemon curd, et une de mousse de mascarpone. A la dernière minute, saupoudrer de crumble sucré. Réserver au frais jusqu'au moment du dessert.


      Que vous dire de ces deux recettes, à part qu'elles sont celles qui, au milieu de ce défilé de saveurs, ont reçu sûrement le plus de suffrages, alliant subtilité du goût et originalité.
      La mousse de St jacques au St Marcellin est tout simplement bluffante. Comme l'écrit Mister Conticini lui-même, l'alliance de la saveur iodée des st jacques avec la rusticité du St marcellin est idéale. Dès la première bouchée, on ne peut que se dire que cette association-là tombait sous le sens... L'ajout de crumble un soupçon sucré salé et du piment d'espelette magnifient l'onctuosité et la douceur de la mousse, rendant la bouchée un soupçon croustillante et un chouilla relevé. Du bonheur.



      La mousse de Mascarpone sur lit de lemon curd est pour sa part tout à fait aérienne. On se dit d'abord qu'elle n'est pas très originale, c'est sans compter la surprenante texture et l'extrême douceur légère de la mousse de mascarpone, laquelle fond en bouche pour révéler la saveur dense, un peu plus riche et juste suffisamment acide du lemon curd, qui contrebalance énergiquement la douceur du mascarpone.

      La suite des recettes... est à venir!

      07 mars 2007

      Le compte-rendu-La suite...



      J'avance à pas feutrés et je me glisse par la petite porte....C'est à mon tour de faire le compte-rendu de la Boum des Pralines et Gratons.

      Les jours qui ont précédé cette rencontre, ainsi que ceux qui l'ont suivi sont mêlés de frénésie et de magie.

      D'abord la préparation, les échanges avec Lasieste sur le menu, nos idées qui avancent, qui reculent et qui tourbillonnent, l'émulation qui en résulte "Quoi ? tu vas faire ça ! Non mais ça va pas du tout ! Il faut vraiment que je me mette au boulot !!" et les recettes qui changent, qui s'améliorent et qui se multiplient....

      Et surtout l'envie de faire plaisir, de donner du bonheur et des sourires à nos Pralines, nos Gratons et tous les autres....

      Grâce au compte-rendu de ma confipote, j'ai pu me souvenir de toutes les merveilles qui ont été réalisées pour l'occasion. Malheureusement, après avoir passé toute la journée à courir, touiller, démouler, mélanger, empiler....je n'avais plus d'appétit, et comme une sale gosse que je suis, je n'ai mangé que quelques petites bouchées, la plupart préparées par mes soins, la honte !!





      Pour ma défense, je peux vous assurer que grâce à mon doggy-bag et à la séance de rattrapage du lendemain, j'ai eu le bonheur de goûter à dix mille nouvelles merveilles...Je citerais en particulier le moelleux à la châtaigne de Valérie, qui, comme certains l'ont indiqué, est un véritable pansement pour lendemain de guindaille ! Comme le biscuit magique que les elfes ont donné aux hobbits pour leur long périple....Je me souviens de dizaines de petites douceurs salées ou sucrées plus délicieuses les unes que les autres, je ne pourrais les citer toutes et Lasieste a déjà repris tout ça bien mieux que je ne le ferais moi-même...



      J'aurais aimé avoir plus de temps à partager avec tout le monde, en particulier avec les nouveaux, mais entre la table de cuisine et la table de mixage, j'ai eu un peu de mal à me départager...




      Un sentiment assez étrange m'est revenu après cette soirée quand j'entendais notamment le bonheur du Gone d'avoir partagé ses expériences sur son blog et ses recettes. Pour moi, cette joyeuse troupe de pralines est avant tout devenue une joyeuse troupe d'ami(e)s. Le temps a passé depuis nos premiers échanges et c'est comme une bande d'amis d'enfance qui, passé le temps de la découverte et des questions, profite simplement du bonheur d'être ensemble, sans malaise ni codes de conduite...Alors j'avoue m'être laissée porter par l'ambiance en butinant des sourires à droite et à gauche....et j'ai adoré ça...piocher par-ci par-là les sentiments de chacun, la surprise et l'amusement des non-bloggeurs, la joie et l'excitation des bloggeurs...





      Je sais que l'avenir va nous offrir encore des tas de rencontres et des tas d'occasions de nous découvrir un peu plus. Chaque rencontre porte la marque de celui, ou celle, ou ceux qui l'organisent, et je crois que cette boum était exactement à notre image : déjantée, heureuse et généreuse...

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      04 mars 2007

      the compte rendu de la boum

      ah, enfin, c'est long une semaine hein, mais vous savez ce que c'est, la vie, le travail, le train train, bon ça on s'en fiche, ce qu'on veut, c'est revivre ce moment de magie pralinesque:

      LA BOUM!

      Bienvenue quelques minutes avant que les invités n'arrivent, avec ringo, on a mis le turbo en marche, c'est le coup de feu!



      18h30, dring, ça sonne à la porte, ne me dis pas que les invités sont déjà là, et nous, on n'est pas prêtes! Mais non, c'est juste le fiston qui se fait livrer des fleurs, quelle classe!


      Les premières arrivées sont Alhya et Véronica, qui sont allées chercher Mitsuko à la gare. Non mais vous vous rendez compte, c'es vraiment la gloire internationale!

      Pour faire comme si vous étiez là, je vous invite à entrer dans le salon rouge






      donnez-vous la peine de poursuivre dans le salon vert, avec un canapé plus grand, et la stéréo afin que vous puissiez vous défouler un peu plus tard



      Quelle belle introduction, passons maintenant aux choses sérieuses, le milliard de mets délicats qui ont été généreusemnt apportés par des pralines en délire total. Je pense que chaque bloggeur et bloggeuse s'est comme senti responsable de la soirée, et que comme le chiffre d'une quarantaine d'invités avait été mentionné dans l'abondante correspondance mail qui précède une rencontre, eh bien chacun a cuisiné avec frénésie pour l'ensemble des invités!

      Je me souviens...



      du halva à la carotte et à la cardamome de Valérie, dont j'ai sauvegardé 4 ou 5 carrés dont je me suis régalée les jours suivants...

      des caraques (?, moi je suis pas la pro du choco hein!) de Dominique, nouvelle praline mais pas la dernière des gourmandes!

      des petits carrés marbrés au beurre de cacahuètes et autre ingrédient qui tue, par bec à sucre. Ils ont été mis sur table un peu tard dans la soirée (la place était chère, quelle profusion!), mais cela n'a pas nui à leur succès, et même ce furent parmi les stars des doggybags, et moi j'en ai croqué avec gourmandise jusqu'au milieu de la semaine! Par contre, pas de recette pour l'instant sur le site de la demoiselle, alors, on fait la sieste?

      Et bien sûr, la tuerie de la miss turtle avec son monstre de chocolat et de toblérone, masse hypnotique au goût puissant de reviens-y, quelle montagne décadente à souhait!

      Mais aussi...


      des macarons roses complètement à croquer et à tomber du gone, qui cache bien son jeu et a immédiatement su comment faire craquer une bande de pralines toutes émues! Quelle entrée en matière!

      les moelleux à la chataîgne que Valérie nous avait préparé et empaqueté dans du papier d'alu, mais j'ai oublié de prendre le mien et tout le monde en a parlé comme quoi c'était trop bon alors je suis dégoûtée, et bien sûr ces moelleux mystérieux m'obsèdent!

      les cookies de Khala, même topo, je ne les ai pas goûtés, où avais-je la tête? Heureusement qu'il restait un peu de sa tarte aux noix pour mon doggybag, et elle était fameuse!

      de Guillemette
      , la grande prêtresse du chocolat, des crousti-fondants chocolat/fleur de sel de monsieur Hermé, complètement addictifs: j'ai couru après toute la soirée, me réjouissant d'en retrouver un perdu au milieu d'une assiette... tiens, il est pour moi!

      Et Kashyle, qui a apporté sa maison avec elle, et entre autres "déicieusetés" sucrées cette sublime tarte aux noix généreusement enrobées de caramel au beurre salé... Non mais ça va pas? deux tartes aux noix dans mes après-fête, c'était vraiment le pied parce que moi J'ADORE ça alors merci merci merci!

      Mais ce n'est pas tout...




      des financiers (oups, un truc en forme de mini-muffins, et je pense que ce sont des mini-muffins, ce que je suis primaire!) de la miss véro, délicieusement sucrés/salés

      et des recettes de ma star d'un soir, ma star de toujours, ma ringo love avec qui on s'est bien marrées, eh ouais, c'est cool l'amitié pour un peu qu'on sache en profiter et lui faire de la place!

      Elle avait aussi préparé ça:




      Alors nous n'avons ici qu'un léger aperçu de ce que les filles et garçon avaient apporté, je vous invite à parcourir leurs blogs pour découvrir toutes les merveilles qu'ils avaient préparé, c'est hallucinant. J'aurais voulu tout redessiner, mais les vacances sont finies, donc je n'ai plus deux semaines devant moi (temps minimum conseillé pour rendre compte de l'ensemble des recettes réalisées pour l'occasion).
      Aude, j'ai malheureusement oublié de dessiner tes tagliatelles de carottes à la marocaine, mais tu ne perds rien pour attendre!

      Mais le fiston, gagné par la frénésie et l'envie de bien faire, s'y était mis aussi, ce qui me donne une occasion de vous montrer les ravages du cosmopolitan sur l'organisme:



      Bon, c'est pas mal hein, alors maintenant on va passer à moi moi moi moimoi moi, et c'est parti pour le salé:



      les tartelettes aux crevettes et céleri, vous les connaissez déjà.

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      Les pruneaux au foie gras en manteau de magret sont...ce que la turtle a préféré de ce que j'avais préparé! bon c'est luxe hein, ça fait riche quand on le mange, et c'est fait d'après la recette de Julie Andrieu, tirée du livre "foie de canard".

      Pruneaux au foie gras

      pour 4 à 6 personnes
      150g de foie gras mi-cuit en petits dés (maison)
      20 tranches fines de magret fumé (maison)
      1 vingtaine de pruneaux moyens dénoyautés (ben, t'as qu'à dire 20 direct s'il y a 20 tranches de magret!)
      25cl de vin blanc doux (ça, j'avais pas)

      Laissez gonfler les pruneaux dans le vin 3 heures. Farcissez-les de foie gras, entourez-les de tranches de magret et enfilez-les sur des cure-dents (moi j'avais beaucoup mieux: les piques en bambou (?) de Kashyle, trouvées par paquet de 500 à la régionale). Passez-les une minute sous le grill ou à la poêle.

      Cette dernière phrase a son importance puisque je ne l'ai zappée, ce qui a eu pour conséquence d'obtenir une association de textures toutes molles, et c'est un peu dommage. Pour autant, je rechigne à faire passer le foie gras mi-cuit, frais et bon ainsi, au chaud, donc je propose la solution de la turtle: passer les lamelles de magret à la poêle, à sec, pour les rendre un peu croustillantes. MMMHHHH, vivement que je retente avec ces aménagements.

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      Ensuite, les sablés au foie gras, bon les miens étaient ratés parce que j'ai mis...beaucoup trop de farine. La consistance de la pâte avec le dosage indiqué par miss Julie me semblait trop peu, pâte trop trop collante, ben bravo! Fadasses et étouffe-chrétien, il est logiquement resté la plupart de ces sablés à la fin. J'en ai même vus certains croqués et reposés près d'une assiette! C'est mal, mais je comprends allez, il y avait tellement de bonnes choses à goûter que déjà c'était impossible, alors toute demi-mesure dans la perfection du goût était dure à avaler en imaginant l'appétit que l'on était en train de ruiner. C'est n'importe quoi!

      Sablés au foie gras, recette non modifiée bien sûr:

      Pour une douzaine de sablés:
      250g de foie gras cuit ou mi-cuit en morceaux
      1 poignée de pistaches décortiquées
      1/2 c. à c. de sucre
      1 bonne pincée de cannelle
      1 c. à c. de vinaigre balsamique
      125g de farine
      2 jaunes d'œufs
      sel et poivre

      Mixez tous les ingrédients pour obtenir une pâte. Réservez-la au frais 2 heures. Préchauffez le four à 160°C. Façonnez des sablés ronds de 1 cm d'épaisseur. Déposez-les sur une feuille de papier sulfurisé et enfournez pour 15 à 20 minutes.

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      Ensuite, samossas agneau/gingembre, recette de saveurs,
      et croustillant magret/roquette/pruneaux, recette de cuisine et vins de France

      Samoussas d'agneau au gingembre

      300 g d'épaule d'agneau hachée.
      1 oignon rouge.
      12 feuilles de menthe.
      12 branches de persil plat.
      1/2 cuillère à café de cumin en poudre.
      1/2 cuillère à café de gingembre en poudre.
      20 g de rhizome de gingembre.
      2 oeufs.
      20 cl d'huile d'olive.
      6 feuilles de brik.
      Sel et poivre du moulin.

      1 - Pelez et hachez l'oignon. Lavez, séchez et ha-
      chez grossièrement les herbes. Pelez et râpez le
      gingembre. Mélangez l'agneau haché, les oignons,
      les épices, le sel, le poivre et les herbes.

      2 - Chauffez 2 cuillères à soupe d'huile dans une
      poêle et faites-y revenir la farce environ 10 mn
      jusqu'à ce que le jus de cuisson se soit évaporé.
      Laissez refroidir puis ajoutez les 2 œufs battus.

      3 - Coupez en deux les feuilles de brik. Pliez
      chaque demi-feuille en deux en rabattant le cô-
      té arrondi vers la droite. Déposez une cuillère
      de farce à l'une des extrémités, aplatissez-la avec
      une cuillère en bois puis rabattez le coin en biais
      sur la farce, pour former un triangle. Rabattez le
      triangle sur lui-même presque jusqu'au bout de
      la feuille. Rentrez le bout qui dépasse à l'inté-
      rieur. Confectionnez ainsi les 12 samoussas et
      réservez-les, couverts d'un film alimentaire.

      4 - Au moment de servir, chauffez l'huile dans
      une large poêle antiadhésive puis posez-y déli-
      catement les samoussas. Laissez-les dorer
      quelques minutes et retournez-les pour les do-
      rer sur l'autre face. Posez-les quelques instants
      sur des feuilles de papier absorbant avant de les
      servir bien chauds et croustillants.

      Notre conseil.Vous pouvez confectionner
      les samoussas à l'avance et les réchauffer dou-
      cement au four avant de les servir.
      Accompagnez d'un vin de pays de Saint-Sordos
      rouge 98 de la cave coopérative de Saint-Sordos.

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      Génial, je viens de tester avec succès mon logiciel de reconnaissance de texte, et ça marche! Trop facile la vie!

      Pour fêter ça:

      CROUSTILLANTS DE MAGRET À LA CHAIR DE PRUNEAUX ET ROQUETTE

      Le magret fumé se marie délicieusement au goût
      sucré du pruneau associé à celui de l'oignon compoté.

      Préparation : 50 mn.
      Cuisson: 20 mn.
      Pour4 personnes:
      200 g de magret fumé en tranches.
      2 oignons rouges.
      50g de roquette
      8 pruneaux dénoyautés
      4 feuilles de brick.
      10 cl d'huile d'olive
      sel, poivre


      1. Préchauffez votre four à 160°c (thermostat 5/6). Épluchez et émincez
      les oignons rouges. Faites chauffer 2 cuillères à soupe d'huile d'olive
      dans une petite casserole. Saisissez les oignons émincés .Ajoutez du sel
      et du poivre et laissez-les compoter environ 20 mn, en remuant.

      2. Découpez quatre grands rectangles dans les feuilles de brick. Détaillez
      les pruneaux en petits des, lavez la roquette et sêchez-la. Posez au bout
      de chaque bande de brick un mélange de pruneaux de fondue d'oignon
      et de feuilles de roquette et quatre tranches de magret fumé (photo 3).

      3. Repliez la feuille de brick sur la farce de façon à obtenir un triangle
      et rabattez de la même manière le reste de pâte. Refermez en glissant
      l'extrémité dans une fente, et badigeonnez d'huile d'olive
      à l'aide d'un pinceau.

      4. Posez les croustillants dans un plat et enfournez-les 20 mn. Lorsqu'ils
      sont bien dorês, sortez-les du four et dégustez tiède, accompagné d'une
      salade de roquette.

      Accompagnez d'un vin des collines rhodaniennes 2000 (cépage
      marsanne) de la cave coopérative de Tain-l'Hermitage, servi à 12°C.

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      OK, on continue


      les petites soupes au poivron sont un régal, celles à la carotte étaient moins bonnes, parce que je crois que je n'avais pas assez fait cuire la carotte, donc le poivron gagnait haut la main grâce à sa saaaaaveur, mais aussi à sa consistance "fatal velouté"

      VELOUTÉ GLACÉ DE POIVRONS, FETA ET PIGNONS
      recette tirée de saveurs:

      Pour 4 personnes:

      2 poivrons rouges.
      2 cuillères à soupe d'huile d'olive
      100g de feta
      1 c.à c. d'origan
      40 g de pignons
      Poivre mignonnette

      Mettez les poivrons entiers à cuire dans le four préchauffé à 2100C,
      pendant 30 mn. À ta sortie du four glissez-les dans un sac plastique.
      Laissez-les refroidir.

      Fendez les poivrons en 2. Récupérez le jus qui s'écoute et versez-le dans le
      bol du robot. jetez les graines. Retirez les peaux. Ajoutez la pulpe de poivrons
      dans te bot avec 1 c. à soupe d'huile d'olive et 4 à 6 glaçons. Salez et
      poivrez. Mixez finement.

      Coupez la feta en petits morceaux.
      Mélangez-les dans te restant d'huile avec l'origan, le poivre mignonnette.
      Faites griller 3 mn les pignons à la poêle, sans matière grasse.
      Répartissez le velouté glacé dans 4 coupelles. Parsemez de feta et de
      pignons grillés.

      Gagnez du temps en achetant des poivrons rouges pelés en boîte.

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      Bon la recette de la soupe aux carottes est de Reine Sammut, alors c'est sûrement moi qui ne sais pas cuire les carottes. Je vous mets la recette, que j'ai trouvée l'été dernier dans Libération:

      Soupe glacée de carottes au cumin
      et à l'huile d'olive de Lourmarin

      Ingrédients pour 4 personnes:
      600g de carottes
      2 gousses d'ail
      1 cuillerée àcafé de cumin
      3 cuillerées à soupe d'huile d'olive de Lourmarin
      1 demi-litre de bouillon devolaille
      15cl de vinaigre de vin vieux
      sel, poivre.

      Faire chauffer le bouillon de volaille dans une
      casserole. Pendant ce temps, éplucher les carottes et
      les couper en rondelles. Quand le bouillon bout, saler
      et poivrer. Ajouter les carottes et faire cuire à feu doux
      une demi-heure.
      Eplucher puis hacher les gousses d'ail.
      Dans une poêle, faire chauffer l'huile d'olive, faire
      revenir l'ail à feu doux 8 minutes avec le cumin.
      Puis ajouter le vinaigre.
      Mixer les carottes cuites et le bouillon, ajouter
      le mélange ail-cumin-vinaigre, mixer à nouveau,
      saler et poivrer selon son goût. Servir froid.

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      On continue avec deux recettes de notre petite Maïté, qui s'y connaît en terroir, et a donc régalé les invités aux alentours de 4h00 du matin avec sa bonne salade de lentilles, mais commençons par ces rissoles du Bugey, pas du tout frites comme leur nom pourrait le laisser penser. Elles sont délicieuses, l'alliance poulet/raisins/vinaigre est assez fine je trouve:

      RISSOLES DU BUGEY

      pour 6 personnes
      préparation: 30 min
      cuisson: 25 minutes

      Ingrédients:
      250g de poulet cuit
      250 g de gras-double cuit (je n'ai mis que du poulet)
      2 c. à s. de vinaigre
      50g de beurre
      1/2 tasse de raisins secs
      1/2 tasse de jus de poulet
      4 jaunes d'œufs
      500g de pâte brisée
      sel, poivre

      1- coupez le poulet et le gras-double en petits morceaux. Faites-les
      dorer dans une poêle avec le beurre, en remuant. Ajoutezles
      raisins secs et le jus de poulet. Assaisonnez et laissez mijoter 2 à
      3 minutes

      2- Dans un bol, battez les jaunes d'œufs avec le vinaigre et versez
      sur la viande en remuant énergiquement jusqu'à ce que le
      mélange épaississe. Retirez du feu et laissez refroidir.

      3- Etalez la pâte brisée et découpez des carrés d'environ 10 cm de
      côté. Déposez 1 cuillerée à café de la préparation au centre de
      chaque carré et fermez celui-ci en lui donnant la forme d'un
      triangle. Humidifiez les bords pour bien les souder. Badigeonnez
      avec du jaune d'œuf et piquez avec une fourchette.

      4- Préparez la tôle votre four en la beurrant et la farinant.
      Disposez les rissoles. Mettez au four th.7 pendant 20 à 25 minutes.

      Servez avec une salade verte.

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      Et la super salade de lentilles:

      SALADE FROIDE DE LENTILLES

      Pour 4 personnes - préparation 10 minutes
      trempage des lentilles: 1h - cuisson 45 minutes (bien 1h20 pour moi)

      Ingrédients:
      300g de lentilles
      2 oignons
      100g de lardons fumés (remplacés par du magret séché)
      40g de beurre
      1 gousse d'ail
      1 bouquet garni
      40cl de vin blanc sec
      6 c. à s. d'huile d'olive
      2 c. à s. de vinaigre de xérès
      1 c. à c. de moutarde (+,+!)
      5 brins de persil plat
      sel, poivre

      1- Faites tremper les lentilles 1 heure dans l'eau tiède. Égouttez-les.

      2- Lavez et émincez l'ail et les oignons.

      3- Faites-les revenir sur feu doux dans une poêle avec la moitié du
      beurre. Remuez quelques minutes et ajoutez les lentilles. Salez,
      poivrez et posez le bouquet garni. Versez le vin blanc et
      20cl d'eau. Amenez à feu vif jusqu'à l'ébullition. Faites réduire et
      couvrez pour laisser mijoter pendant 40 minutes.

      4- pendant ce temps, dans un saladier, préparez la vinaigrette avec
      l'huile d'olive, le vinaigre de Xérès, la moutarde, du sel et du
      poivre. Puis faites revenir les lardons dans une poêle.

      5- égouttez les lentilles et retirez le bouquet garni. Versez-les encore
      chaudes dans le saladier sur la vinaigrette. Recouvrez la salade
      avec les lardons et saupoudrez de persil plat haché.

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      On continue avec la tarte au st félicien spéciale fiston, quand même, je ne pouvais pas lui refuser ça, c'est une recette d'Audinette que j'avais posté aussi avec quelques modifications (plus de fromage, et de la viande des grisons à la place de la coppa. Cette fois, c'était bresaola, eh ouais, je suis comme ça moi, que le meilleur!)

      +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

      L'hoummos, tout le monde a sa recette. C'était la première fois je crois que je le préparais avec des pois chiches "pas sortis d'une boîte". Avant, je ne pensais jamais à mettre les pois chiches à tremper la veille, alors je me disais "peine perdue, ton hoummos, c'est bien plus simple de la faire avec des pois chiches en boîte", et puis soudain, Rafik m'a donné l'astuce du siècle: il suffit de faire bien tremper plein de pois chiches secs, 12h, 24h 48h même si vous voulez, et ensuite vous égouttez... et vous les congelez! Si c'est pas l'astuce du siècle! Peut-être suis-je très enthousiaste parce que j'adore les pois chiches.

      Par contre, j'avais depuis longtemps un scan de pain libanais (que j'achète tout prêt hein, le pain, c'est vraiment pas mon domaine!) que j'adore, alors je le case discretos ici-même

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      Pour les rillettes de lapin, ce sont celles de cette tentatrice de Gracianne. J'aime tellement cette recette que j'en ai fait deux fois dans la semaine! J'avais un sandwich à la rillette maison dans le train Vierzon-Lyon, alors que l'OL jouait à Rome, et ce sandwich m'a été d'un grand réconfort car je ne pouvais pas suivre le match. Heureusement un super collègue que j'adore m'a envoyé des textos pendant toute la durée du match, qu'il en soit ici remercié.

      Mais revenons à nos rillettes: seule modification: j'ai utilisé la graisse du magret séché plutôt que de la graisse de canard en pot comme c'est indiqué dans la recette, et c'était délicieux aussi, tout marche bien.

      Juste, j'ai compris les végétariens en découvrant dans ma barquette de lapin la petite tête du lapin tranchée en deux par le milieu, pauvre petit lapin, on voyait tout, sa petite langue et ses petites dents, eh ben c'était pas rigolo...Je me suis sentie mal...Et puis je me suis ressaisie en pensant à chacune des 20 crevettes que je venais de trancher par le milieu sans que cela ne m'attriste, et j'ai essayé de relativiser...mais le lapin, c'est un sacré argument quand même.

      Allez, on ne se laisse pas abattre!



      Alors les tartines à la fondue, c'était obligatoire! Par contre, je les ai faites la veille et c'est une erreur, elles perdent en saveur. C'est le cas des rissoles aussi, qui s'assèchent un peu quand vous les réchauffez. Pour ces deux recettes, je conseille donc de les faire le jour même de votre réception (ouh les termes les plus pompeux, houhou). Toutes les autres recettes peuvent être faites 1 ou 2 jours avant, et stockées au frigo. Sauf les pruneaux au foie gras, pour éviter que le foie gras ne croûte.

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      La terrine c'est un mix de plusieurs recettes mais il n'y a rien de sorcier: des courgettes en tranches fines, légèrement cuites au four avec de l'huile d'olive, un malange feta/yaourt de brebis/parmesan/basilic, sel poivre, huile d'olive, et une couche de courgettes, une couche de mélange, en poids sur la terrine et une nuit au frigo hein, voilà, on va pas en faire une recette non plus!

      Ah, on va pouvoir passer au sucré, il y en a moins, je vous rassure! (Et je me rassure aussi parce que ça commence à en faire du temps de consacré à cette boum, eh oh!)


      Les petites babouches samsa aux fruits secs sont un peu sorties de mon envie de retrouver ces petits gâteaux confectionnés dans ma belle-famille, mais dont je n'ai pas la recette.

      La forme est drôle, c'est en fait un rond de pâte brisée sucrée étalée la plus fine possible, et dans laquelle vous roulez un cône de fruits secs hachés. Je les fais à l'emporte-pièce de 6,5 cm. Le mélange de fruits secs: majorité amandes émondées + amandes avec la peau, et ce que vous avez dans les placards, ici des noisettes et des noix. il faut en gros le même poids de pâte que de garniture. Ajoutez aussi un demi-zeste d'orange haché, c'est délicieux.

      Pour obtenir une garniture qui se tienne en cône, faites un sirop léger avec 40cl d'eau et 100g de sucre, et faites revenir les fruits secs (350g) dedans, en remuant bien avec une cuillère en bois. Ensuite, parfumez avec de la fleur d'oranger. Faites vos petits ronds de pâte brisée, serrez la main autout d'une petite quantité de garniture pour la former en cône, posez-le au milieu du cercle de pâte, er roulez, comme un joint quoi! ben quoi, à Vichy, ils servent bien des rails de tomate, ici, c'est des joints aux fruits secs, c'est fooding quoi!

      Les deux bords se recouvrent, et ça tient tout seul. Badigeonnez ensuite de crème fraîche + jaune d'œuf, histoire qu'on ne voie plus la farine, et que la surface soit brillante sans être jaune.

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      Le baklava, ouh, c'est bon ça! C'est meilleur si vous le préparez la veille:
      super recette tirée d'un super livre: la cuisine du Moyen-Orient, dont je n'ai plus les références parce que je l'avais pris à la bibliothèque. Toutes les recettes que je fais d'après ce livre sont à tomber!

      Baklava aux amandes

      Baqlawa (Iran)

      Ingrédients
      400 g d'amandes en poudre
      150 g d'amandes émondées finement hachées
      220 g de sucre semoule
      1 cuillerée à café de cardamome en poudre
      20 cl de beurre clarifié (ghee)
      10 feuilles de pâte phyllo

      Sirop
      500 g de sucre cristallisé (ça fait beaucoup hein, moitié moins c'est déjà bien!)
      40 cl d'eau
      1 cuillerée à café de jus de citron
      1/2 cuillerée à café de cardamome en poudre
      1 cuillerée à soupe d'eau de rose

      Dans un saladier, mélangez les amandes hachées et en poudre avec le sucre
      et la cardamome.

      Préchauffez le four à 170°. Graissez un plat à four métallique de
      25 x 33 cm avec un peu de beurre clarifié ou de ghee.

      Déposez trois feuilles de pâte phyllo dans le plat en badigeonnant chaque
      feuille de beurre ou de ghee (je mélange beurre fondu et crème fraîche liquide, c'est meilleur et vous pouvez en mettre plus). Étalez un tiers du mélange aux amandes dessus. Déposez deux feuilles supplémentaires et badigeonnez-les de beurre ou de ghee.

      Étalez deux fois le mélange aux amandes en intercalant deux feuilles de pâte
      badigeonnées de beurre ou de ghee. Garnissez la dernière couche
      d'amandes de trois feuilles de pâte également badigeonnées.

      Coupez les bords de la pâte avec un couteau. Prédécoupez délicatement le
      gâteau en losanges (ou en carrés) en espaçant les lignes de coupe de 3 cm.
      Nappez de beurre clarifié en le laissant s'écouler dans les interstices.
      Aspergez le dessus d'eau froide pour empêcher la pâte de gondoler en cours
      de cuisson. (pas fait).

      Enfournez sur la grille centrale 35-40 minutes, jusqu'à ce que le dessus soit
      légèrement doré.

      Pour 40 morceaux environ

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      Les verrines de riz au lait à la rhubarbe: une petite touche de fraîcheur dans un univers de pâtisserie! Dans la recette, comme vous allez pouvoir le constater, les verrines sont nappées de crème fouettée, mais je n'ai pas eu le courage de la faire!

      Riz au lait à la rhubarbe et crème fouettée

      recette tirée de saveurs

      Pour 8 petits verres

      1 titre de lait entier pasteurisé.
      150 g de riz rond.
      400 g de rhubarbe.
      2 fraises (facultatif, mais j'en ai mis et c'est bon!)
      180g de sucre roux
      30 cl de crème fleurette.
      Poivre noir du moulin

      1- Placez au réfrigérateur les fouets du batteur électrique ainsi qu'un saladier ou un cul-de-poule. Pelez la rhubarbe puis coupez-la en petits tronçons. Lavez et coupez tes fraises en petits morceaux. Ajoutez ensuite 100 g de sucre roux aux fruits et faites cuire doucement cette préparation jusqu'à ce qu'elle soit compotée. En fin de cuisson, ajoutez un tour de moulin à poivre.

      2-Rincez le riz sous l'eau courante, puis égouttez-le. Portez le lait à ébullition avec le reste de sucre et ajoutez le riz. Cuisez ce dernier à feu doux, en remuant souvent jusqu'à l'obtention d'une consistance crémeuse.

      3-Versez dans les verres la compote de rhubarbe à la fraise puis couvrez-la de riz au lait encore tiède (il sera plus facile à verser). Laissez refroidir à température ambiante.

      4-Fouettez la fleurette dans le saladier réfrigéré pour qu'elle devienne aérienne et mousseuse. Réservez-la au réfrigérateur.

      5- Au moment de servir, ajoutez sur le riz au lait à la rhubarbe une généreuse couche de crème fouettée, agrémentez d'un tour de moulin à
      poivre et dégustez aussitôt .

      Servez avec un alsace gewurztraminer sélection de grains nobles 2000 grand cru altenbourg.

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      Le flan tellement vanillé qu'il en était vert! J'ai testé la gousse de vanille en poudre, et ça "grise" les préparations, alors j'ai voulu rattrapper avec du colorant, resultat: verdasse cacadasse, mais peu importe car il restait apétissant, et surtout bon!

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      les cookies chocolat pistache, qu'est-ce que je les aime, j'ai envie d'en faire tout le temps!

      COOKIES CHOCOLAT-PISTACHE

      recette tirée de saveurs

      préparation: 20 mn
      cuisson: 10 mn

      pour 50 à 60 cookies

      220g de beurre
      175g de sucre en poudre
      175g de sucre vergeoise
      1 sachet de sucre vanillé
      2 œufs
      250g de farine
      100g de chocolat noir
      1c. à c. de bicarbonate de soude
      100g de pistaches non salées décortiquées
      1 pincée de sel

      1- Préchauffez le four à 190°C.

      2- Hachez grossièrement le chocolat et les pistaches. Recouvrez une
      plaque de cuisson de papier sulfurisé.

      3- Avec un batteur, fouettez te beurre, le sucre en poudre, le sucre ver-
      geoise et le sucre vanillé. Ajoutez les œufs un par un et mélangez bien.

      4-Dans un saladier, réunissez la farine, le bicarbonate de soude et le sel,
      puis incorporez le mélange sucre/beurre/œufs. Ajoutez enfin les pista -
      ches et les pépites de chocolat.

      5-Déposez de petits tas de pâte espacés de 3 cm sur la plaque de cuis-
      son, en vous aidant de 2 cuillères à café. Enfournez pour 10 mn environ.
      Laissez refroidir sur la plaque. Procédez de la même manière avec le
      reste de pâte.

      Nos conseils:
      Cette pâte peut être congelée sous forme de boudins de
      2 cm de diamètre et 12 cm du longueur, et être utilisée au gré de vos envies.
      Découpez-les en tranches d'1/2 centimètre d'épaisseur et faites-les cuire
      comme indiqué dans la recette. Le bicarbonate de soude, fréquemment
      utilisé dans les pâtisserie anglo-saxonnes, permet d'obtenir une texture
      plus légère et moelleuse qu'avec de la levure chimique alsacienne. Vous
      pourrez vous en procurer en pharmacie.


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      fin des recettes! Le manhattan sandwich ne compte pas, il suffit de mélanger un yaourt, de la mayonnaise et des herbes picard (ciboulette et aneth bien sûr!), et de tartiner. Bon, il faut la dextérité de ringo pour couper en jolis petits triangles 12 tranches de pain de mie superposées, mais ça c'est la magie du brunch!

      Eh oui car le lendemain nous nous sommes retrouvées pour faire la ménage du fiston, et il y avait tellement de restes qu'on a craqué, et en plus fiston a fait des saucisses, et on a carrément opté pour les œufs brouillés!





      Résultat, deuxième "crise de foie", la première avait eu lieu dans la nuit, en pleine fête, j'avais trop mangé je crois...A la fin du brunch, j'ai pris mesaffaires et je suis rentrée, et je me suis allongée une heure, après ça allait mieux. Ah non mais c'était violent cette boum, il fallait assurer du système digestif pour goûter à presque tout.

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      Et si on arrêtait de parler de nourriture un petit peu? J'ai envie de vous faire partager quelques souvenirs que j'ai de la soirée, fugaces, pas pris en photos. Je n'ai pas dessiné tout le monde, que personne ne s'en offusque s'il vous plaît, c'est comme pour les photos, parfois, un ami vous a accompagné toute la soirée, mais ne s'est pas retrouvé devant l'objectif...


      je me souviens des arrivées, toutes attendues, toutes spéciales...



      je me souviens de Sylvain, la saucisse, qui a mangé TOUTES les brochettes japonaises de Thalie: il ne pouvait plus s'arrêter! Avec Khala et Valérie, on était mortes de rire! Il y avait Mitsuko et Bec à sucre aussi...
      Plus tard dans la soirée, Sylvain est allé demander au fiston s'il avait goûté les fameuses brochettes, et le fiston a répondu que non, et là Sylvain lui a dit que c'était trop tard parce qu'il les avait toutes mangées: il a trouvé ça tellement bon, et quand il en mange au restaurant, il est tellement frustré de n'en avoir que quelques-unes, qu'il a craqué!

      Je me souviens de la bataille d'eau qui a éclaté très vite dans la cuisine entre Véro et Antoine, et de Véro qui essayait de se retourner, mais que monsieur guépard tenait écartée du robinet!

      Je me souviens avoir demandé à Guillemette de couper la sublime tarte au citron meringuée de Kashyle, parce que je ne voualis pas l'abîmer, et qu'avec Kashyle on avait bloqué sur la régularité de la découpe des caramels que Guillemette avait apporté à un précédent dîner de pralines!

      Je me souviens de voir arriver Valérie avec un filet rempli de mystérieuse boules de papier aluminium, lui avoir dit que ça me faisait penser à un filet de pêche, et l'avoir entendu répondre que ce n'était pas de la pêche, mais bien de ses mains que provenaient ces merveilles!

      Je me souviens de Dominique me demandant si une présentation formelle des bloggeuses allait avoir lieu, et avoir pensé que ça n'allait sans doute pas être nécessaire pour qu'elle apprenne à connaître et à se sentir à l'aise avec les pralines!

      Je me souviens de Aude bavardant avec le gone, et de son départ trop rapide!

      Je me souviens d'une très belle discussion avec Valérie, de pralines qui sont devenues des amies plus que des bloggeuses, et nous en étions émerveillées...

      Je me souviens du début de la fin de la soirée, quand Guillemette préparait le doggy-bag avec sa sœur, qui savait ce qu'elle voulait...ce en quoi je la remercie: elle avait pris grand soin de goûter et d'apprécier, ce qui fut le cas de la plupart des invités non-bloggeurs. Ils ont fait honneur à tout ce temps passé en cuisine, et c'était charmant de voir ces amis que je connais bien discuter paella ou macarons avec ces pralines qui font maintenant elles aussi partie de ma vie.

      Je me souviens bien sûr de mille bons moments, de Kashyle en maîtresse du salon rouge, de Fred ayant là aussi trouvé une bonne place, de la turtle qui danse avec Véro déchaînée, de ringo et de son bon son, du gone qui pensait partir à un moment...et qui est resté jusqu'à la fin...de mes amis Maryam, Daniel, et Laure, et de César et de Romy qui m'ont aidé à tout ranger et à descendre les poubelles à 5h00 du matin, pour ne pas revenir dans un appartement qui aurait trop perdu de sa magie...

      Merci beaucoup pour ce très beau moment, dont je suis fière d'avoir participé à l'organisation, et avec Ringo et le fiston, on s'est mis la pression parce que vous nous donnez envie de faire grand, de faire beau, et c'est...la classe!

      Bonne semaine à tous ceux qui m'auront suivie jusqu'ici, et que la vie vous apporte autant d'émotions que celles que j'effleure ici...